Réalisation d'une cale de mise à l'eau (Lavardac)
En 2023, la réalisation d’une cale de mise l’eau sur les abords de Baïse a vu le jour. Elle a pour but l’’amélioration de l’offre halieutique sur les abords de Baïse. Cette cale de mise à l’eau est maintenant un atout touristique supplémentaire pour le territoire et la commune de Lavardac. Elle est déjà fréquemment utilisée pour le tourisme de pêche.
Localisation des travaux | |
Evolution des travaux |
Plan financier du projet |
Désembâclement des cours d'eau de l'Albret
Par le biais d’un marché à bon de commande avec l’entreprise THIERS TP cette année nous avons retirés 63 embâcles gênant le bon écoulement des eaux. Nous avons fixé 4 embâcles directement dans les cours d’eau. La carte ci-dessous présente les localisations des embâcles retirés et fixés.
Photos d'embâcles retirés | |
Photos d'embâcles fixés |
Grand Auvignon - Cardéran
Albret Communauté a défini un périmètre intéressant pour un projet de restauration morphologique du Grand-Auvignon. Cette zone se situe sur les communes de Calignac et du Saumont.
Localisation de la zone de travaux |
On peut voir en trait plein le profil en travers actuel. Profil en U, cours d’eau très encaissé avec des berges abruptes (rivière recalibrée). Comme le montre le schéma, les objectifs sont :
• de casser les berges afin de redonner de l’espace de mobilité au cours d’eau en crue
• de dissiper les énergies en période de crue (cours d’eau en U, énergie concentré)
• de créer un lit d’étiage pour accueillir les débits estivaux (réduire la section d’écoulement)
• de recharger en granulats le lit mineur. Naturellement, l’Auvignon présentait un substrat minéral grossier qui a été retiré lors des opérations de recalibrage. Cela a provoqué un dépôt de sédiments, un envasement du cours d’eau et l’encaissement du lit du cours d’eau.
Schéma du profil recherché après travaux |
En 2020, pour tester la granulométrie à mettre en place, nous sommes intervenus seulement sur 100m. Notre test a été très convainquant et nous avons décidé de mettre en place cette granulométrie sur l’ensemble du linéaire.
L’entreprise Cazal TP a obtenu le marché de travaux pour la totalité du linéaire, nous avons décidé d’échelonner le chantier sur 2 ans :
- 2021, 800 ml
- 2022, 1500 ml
Pour l’année 2021, les 3 aménagements ont été mis en place : 800 mètres de banquettes en alternance avec recharge granulaire dont 280 mètres de lit emboité. En rive gauche, nous avions des peupleraies et une jachère (lieu du lit emboité), en rive droite des peupleraies sur la totalité du linéaire.
En 2022, nous avons continué le chantier, les aménagements concernent 1500 m de cours d’eau pour 590 mètres linéaire de berges de lit emboités. Cette année, les lits emboités ont été réalisés autant en rive droite qu’en rive gauche.
Photos avant travaux | |
Photos après travaux |
Restauration du cours d'eau de la Gaule
Le cours d’eau de la Gaule est situé sur les communes de Montesquieu, Bruch et Saint-Laurent.
Localisation de la zone de travaux |
C’est un ruisseau qui prend sa source dans les côteaux avant d’arriver dans la plaine de Garonne où il est totalement recalibré. De ce fait, il y a des gros problèmes d’envasement du cours d’eau (80 cm en moyenne).
En 2022, Albret Communauté a décidé de mettre en place un chantier test de restauration de la Gaule sur 100 m linéaire. L’objectif est de tester 2 techniques différentes :
- 50 mètres de recharge en galets alluvionnaires, création de banquettes en alternance et extraction de la vase
- La seconde partie, nous avons déposé directement les galets sur la vase en aménagent avec la même technique
La totalité de la vase a été étalée dans la parcelle agricole en rive gauche et nous avons utilisés une partie de la terre végétale pour déposer sur les banquettes.
Les photos ci-dessous montrent le cours d’eau avant et après chantier.
Photos avant travaux (gauche) et après travaux (droite) |
Sur les 50 premiers mètres ou nous avons retirés la vase, un volume de 180 tonnes de galets a été nécessaire pour les aménagements. Sur la partie aval sans extraction de la vase et pour le même linéaire nous avons eu besoin de seulement 80 tonnes. Les deux techniques ont été efficaces. Le non retrait de la vase permet une économie sur le volume de galets à mettre en place.
Protection de berge à Buzet-sur-Baïse ("Marthe")
En 2022 et toujours suite à plusieurs crues consécutives, deux glissements de berges menaçaient l’intégrité de la digue de protection contre les inondations située juste derrière. Une technique mixte a été choisie : tunage en bas de talus, reconstitution d’un talus avec une pente régulière par apport de terre, couverture de ce talus par un géotextile anti-érosif fixé par des ancrages en profondeur et densément installés (système terra-Lock proposé par l’entreprise gripple). Le talus est ensuite enherbé. Une rangée de boutures de saules est également installée en arrière du tunage pour aider à fixer le pied de berge.
Localisation des travaux |
Vue sur les glissements avant travaux |
Vue sur le tunage de bas de talus. Une rangée de boutures reste à installer en-dessous. | Vue sur le talus fixé par les ancrages denses |
Système de fixation par ancrage |
Désembâclement des cours d'eau de l'Albret
Par le biais d’un marché à bon de commande avec l’entreprise THIERS TP cette année nous avons retirés 23 embâcles gênants le bon écoulement des eaux. Nous avons fixé 4 embâcles directement dans les cours d’eau.
La carte ci-dessous présente les localisations des embâcles retirés et fixés
Depuis la mi-octobre, des travaux de gestion de la végétation des berges de la Baïse ont lieu sur la commune de Buzet-sur-Baïse.
Le tronçon concerné s’étend de l’écluse de Buzet jusqu’à la confluence avec la Garonne, sur la commune de Saint-Léger.
Ces travaux, portés par la Communauté de communes Albret Communauté, consistent en l’abattage de nombreux arbres denses et lourds, principalement des érables négundos, des frênes et des peupliers. Cette opération a pour but d’alléger les berges et, ainsi, limiter les phénomènes d’effondrements, récurrents sur ce secteur.
Albret Communauté est gestionnaire d’un système d’endiguement qui protège les enjeux de la plaine de la Baïse des débordements les plus fréquents. Ces digues sont placées dans la continuité des berges, et sont donc susceptibles d’être mises en péril par le glissement des berges, observé à chaque épisode de crues/décrues.
Ces mouvements de sédiments (érosion de berge et création d’atterrissement) font parti du fonctionnement naturel du cours d’eau et sont signes d’une résilience de la Baïse. Malheureusement, ils ne sont pas toujours compatibles avec les usages anthropiques des bords de rivières, c’est pourquoi on cherche parfois à les limiter.
Les essences d’arbres concernées ont une bonne capacité de rejet, ce qui va permettre de recréer la végétation à partir des souches. Les jeunes tiges, plus souples, auront un effet brise courant, important lors des prochaines crues. Les nouveaux systèmes racinaires vont également fixer les talus dans leur nouvelle configuration.
Les travaux vont se poursuivre tout l’hiver, jusqu’à maximum fin mars 2022. On stoppe le chantier avec l’arrivée du printemps, afin de ne pas déranger la reproduction de la faune, et de respecter la reprise végétative des espèces végétales.
Si nécessaire, il reprendra en septembre 2022.
Les travaux, initiés en 2020, se poursuivent en 2021.
Cette année, ce ne sont pas 100 mètres linéaires qui vont être restaurés, mais 800 mètres, juste en aval des travaux de 2020.
Petite nouveauté par rapport aux travaux de 2020 : sur 280 mètres linéaires, des lits dits « emboités » ont été créés : le gabarit du cours d’eau a été remodelé pour s’adapter tant aux débits d’étiage (plus basses eaux), qu’aux débits plus importants. On crée ainsi une zone très régulièrement ennoyée et, de ce fait, humide.
Un suivi des aménagements déjà réalisés a été effectué, et a montré peu de mouvements des matériaux, malgré plusieurs crues débordantes. En effet, les dimensions choisies pour les galets permettent à l’ensemble d’être assez stable, tout en permettant un léger réajustement par la rivière.
Ces travaux sont la première tranche d’un projet ambitieux, qui vise à restaurer 2.5 km de cours d’eau en totalité entre 2021 et 2022.
Chantier de diversification des écoulements sur l'Auvignon
En 2019, Albret Communauté a mené une action innovante en termes de restauration hydromorphologique du lit de l’Auvignon, près du bourg de Bruch. Une opération similaire vient de se terminer sur le Grand Auvignon, au niveau des communes de Calignac et du Saumont.
Dans les années 1965 à 1970, des travaux de recalibrage de l’Auvignon avaient été entrepris pour élargir et approfondir son lit, afin de faire circuler un maximum de débit dans la rivière en période de hautes-eaux, tout en évitant les débordements. Mais ces nouvelles mensurations n’étaient pas adaptées aux faibles débits estivaux. En effet, la profondeur de l’eau étant très mince, elle avait tendance à se réchauffer, à moins s’oxygéner, entraînant une prolifération d’algues ou de végétaux aquatiques.
Les travaux menés par Albret Communauté en 2019 et 2020 ont consisté à créer des banquettes en galets, avec pour objectifs de :
• Diversifier les types d’écoulements, en créant des zones d’accélération du courant ;
• Favoriser les services écosystémiques (auto-curage, autoépuration, dilution et oxygénation) ;
• Favoriser la faune aquatique en créant des habitats plus diversifiés, permettant d’abriter les larves d’insectes, 1er maillon de la chaine alimentaire.
En hautes-eaux, les banquettes restent immergées, et la circulation de l’eau persiste à l’intérieur des galets. De ce fait, il n’y a aucun impact sur la fréquence des débordements lors des crues. Cela s’est vérifié lors des crues du printemps dernier.
En septembre 2020, un suivi des aménagements a été réalisé sur le secteur de Bruch, et a montré une réelle évolution des banquettes avec une végétation qui commence à s’y installer. L’Auvignon s’est approprié les nouveaux aménagements en modifiant sensiblement leur position, gage d’une stabilisation sur le long terme. Par ailleurs, l’envasement a diminué, tout comme la prolifération des nénuphars. Le rétrécissement du cours d’eau a permis d’assurer une bonne circulation de l’eau, y compris en période estivale où le débit est plus faible.
Des inventaires piscicoles seront effectués en 2021 afin de comparer les résultats à ceux d’avant les travaux.
Aux vues des résultats très satisfaisants de ce type de travaux, des projets similaires vont très certainement émerger en Albret dans les prochaines années.